Le rouge-queue noir, au service de vos plates-bandes
Quand on veut manger des produits sans pesticides, on ne sait souvent pas comment lutter contre les insectes qui s’en prennent à nos légumes. Infatigable chasseur d’insectes, le rouge-queue ne demande qu’à aider le jardinier à contrôler les importuns. On peut diriger son travail en lui offrant un observatoire de chasse.
Plus il y a de biodiversité autour d’un potager, plus on lui offre la possibilité de rétablir les équilibres naturels. Visiteur d’été et fréquent même en milieu urbain, le rouge-queue noir est un habile chasseur d’insectes. Il apprécie non seulement les toits, mais aussi les jardins diversifiés et les potagers, car il y voit mieux les insectes que dans la haute végétation. Il aime se tenir perché sur un piquet bien placé dans le terrain. De là, il bondit pour attraper la première bestiole qui bouge, puis il retourne prestement sur son piquet de gué. On peut donc utiliser cette habitude pour diriger son action et cibler les parcelles où il assistera, la journée durant, le travail du jardinier.
Diriger le travail de votre assistant
Suivant la taille du jardin, on peut planter autant de piquets que nécessaire, à condition d’offrir un dégagement au petit chasseur. Ils peuvent être très fins mais doivent avoir idéalement environ 1,5 mètre de haut. Il ne faudra pas longtemps, même en pleine ville, pour voir apparaître votre infatigable assistant. On pourra alors observer ses incessants allers-retours : du lever au coucher du soleil, le rouge-queue ne cesse de s’agiter et de hocher la queue.
Vous pourrez augmenter encore ses chances de vous aider en installant durant l’hiver un nichoir qui accueillera ainsi toute une famille d’auxiliaires du jardinier.