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HomeMoins de déchets verts en entretenant sa haie

Moins de déchets verts en entretenant sa haie

Avec un entretien approprié, on limite fortement les déchets verts tout en encourageant la vitalité de ses haies. Ces végétaux, qui regorgent de vie et de couleurs et abritent une faune variée, vous le rendront tout au long de l’année.

Les haies d’espèces indigènes amènent une diversité de couleurs, de formes et de parfums dans un jardin ou dans un parc. En outre, elle offre nourriture (feuilles, fruits, graines…), refuge contre les prédateurs, zone de repos et site de reproduction indispensables pour la survie de nombreux animaux comme les oiseaux, mais également les insectes, les mammifères, les reptiles et les amphibiens.

Ode à la taille hivernale

Il est nécessaire d’entretenir sa haie pour éviter des débordements sur le domaine public, chez le voisin ou sur la route. Mais cette taille doit être effectuée au bon moment – entre novembre et début mars – pour réduire l’impact de l’intervention.

L’hiver est le meilleur moment pour la faune, mais aussi pour les végétaux, et même pour son propriétaire ! On évite ainsi de déranger les oiseaux en pleine nidification, risquant non seulement de détruire leurs nichées, mais aussi d’exposer les œufs et les oisillons aux prédateurs et au soleil.

Autres avantages de la taille hivernale, il y a moins de travail et moins de déchets végétaux à exporter ou à broyer, surtout si on veille à préserver un maximum les petits fruits, très décoratifs et précieux pour la survie hivernale des oiseaux des jardins, et l’absence de feuilles facilite la prise en compte de la structure du branchage.

On peut aussi laisser feuilles mortes et tas de branchages issus de la taille sous les arbustes, ils feront notamment le bonheur des hérissons et de leur progéniture.

Il est recommandé de tailler assez fortement en hiver afin d’éviter de devoir intervenir à nouveau à la belle saison : une taille estivale peut brûler les arbustes eux-mêmes, en exposant soudainement au soleil des parties végétales qui s’étaient adaptées à l’ombre.

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