
Valoriser les glands pour éviter les pousses difficiles à arracher
Comment éviter les jeunes pousses coriaces issues des glands qui tombent des chênes ? Les glands peuvent être consommés après pas mal de travail pour leur enlever leur toxicité. Mais d’autres espèces que vous peuvent les avaler tout cru.
Fruits du chêne, les glands sont riches en amidon et se conservent longtemps. Ils ont d’ailleurs servi de nourriture de disette à l’humanité depuis des temps immémoriaux, après extraction des tannins qui sont toxiques. Le problème pour un jardin qui abrite un chêne, c’est que les glands ont tendance à germer, y compris dans le compost, et à former très vite des petits arbres bien implantés et difficiles à arracher.
Laisser faire les spécialistes
Autant laisser faire ceux qui sauront les éliminer sans aucune difficulté. Car loin d’être uniquement un déchet, les glands sont des aliments très précieux pour de nombreux animaux de nos parcs et jardins, à commencer par le Geai des chênes, aux ailes ornées de splendides plumes bleus, et l’Écureuil roux, qui en font des réserves pour passer l’hiver. Le beau Pigeon ramier, cousin bien distinct du pigeon des villes, les avale tout ronds.
On peut ainsi rassembler au râteau les glands dans un même endroit accessible aux petits animaux sauvages, et où il sera facile de contenir (avec la tondeuse, par exemple) les jeunes pousses qui pourraient émerger.
Ces petits désagréments ne devraient pas décourager les amateurs d’implanter le roi de nos forêts dans leur jardin. Avant de produire des glands, les chênes (sessile ou pédonculé) doivent atteindre une cinquantaine d’années, et les glandées abondantes qui font le bonheur des animaux ont lieu, seulement tous les 5 à 10 ans, ce qui fait que l’on peut considérer les chênes et leur fruit comme un trésor de la nature en ville.